Il y aura pour longtemps encore des anecdotes dignes d'être racontées et une sauce piquante qui va avec. Les éléments se conjuguent infiniment sous nos yeux, nos oreilles et nos narines. Être assez perméable, à cette seule condition, ils nous font l'honneur d'une expérience nouvelle interminable.
C'est le chemin et non la destination qui importe paraît-il. Ces routes, nous avons beau les parcourir seuls ou accompagnés, ce que le hasard nous propose repose sur ce qu'on est capable d'imaginer et de démasquer. Mille personnes peuvent faire mille voyages mais une personne en un voyage peut en faire... En fin de compte, ce sont nos attentes et notre regard qui façonnent les aventures que l'on poursuit.
A mesure que j'avance sur ces sentiers, qui de plus en plus ressemblent à des autoroutes, de charmants hasards se posent toujours à côté de moi ; mais quelque chose a changé. Je regarde encore avec faim ce que j'essaie de voir et capte toutes ces combinaisons qui tournent en continu et plus vite, chaque fois que nos pieds ne touchent plus le sol familier de la maison. Quelque chose de plus, quelque chose de moins ?
Je ne veux plus écrire sur ce qui m'est, tout à la fois progressivement et soudainement, devenu secondaire. Je ne peux plus écrire sur ce que je ne peux plus partager sans trop le délaver. C'est autre chose qui a besoin d'être écrit. Venu à pas de velours, le cours des choses est assis face à moi sans rien dire. Il me laisse la parole, et moi, j'avais laissé la porte ouverte parce que j'ai encore des chose à dire.
Avant de finir, avant d'écrire un nouveau chapitre, je laisse partir quelques photos de la deuxième partie de la balade cambodgienne qui a, comme d'autres, contribué à changer cet incernable détail pourtant capital.
